
6 fautes d'orthographe que votre correcteur orthographique ne relève pas.
Indispensable pour éliminer les fautes d’orthographe qui nuisent à votre crédibilité, le correcteur orthographique laisse cependant passer bon nombre d’erreurs entre les mailles du filet. C’est pourquoi, avant de cliquer sur « envoyer » ou « publier », il vaut mieux procéder à une relecture minutieuse. Voici 6 erreurs fréquentes que le correcteur ne relève pas pour vous aider à les détecter en relisant vos textes.
▷ Confondre l'infinitif avec le participe passé
▷ Utiliser le conditionnel à la place du futur
C’est une erreur qu’on retrouve fréquemment dans les e-mails professionnels car la confusion se fait quand on s’exprime à la première personne. Par mimétisme avec d’autres terminaisons verbales, on peut écrire : « Je vous recontacterais dans les plus brefs délais. ». Toutefois, c’est bien une action dans le futur qui est exprimée. Il faut donc écrire « je vous recontacterai ».
Une manière d’éviter cette erreur est de toujours se poser la question du message que vous souhaitez faire passer. Si vous parlez d’une action programmée et dont la réalisation est certaine comme dans l’exemple précédent, vous utiliserez -ai car votre verbe sera au futur simple.
Si vous exprimez un souhait ou une éventualité comme dans la phrase « j’aimerais m’entretenir avec vous », la terminaison correcte sera -ais car votre verbe sera conjugué au conditionnel présent.
▷ Oublier le « ne » de la négation
▷ Dire et écrire « pallier à »
▷ Se tromper dans le choix des pronoms
▷ Oublier de supprimer une répétition
À force de couper/ coller pour modifier la structure d’une phrase, il est fréquent d’oublier de supprimer un élément devenu inutile et de se retrouver avec le même complément répété sous plusieurs formes. Par exemple, vous pouvez reformuler « Il s’appuie sur le réseau de la grande distribution et il en est fier. » ou « Il s’appuie sur le réseau de la grande distribution dont il est fier. » mais soyez vigilent de ne pas vous retrouver avec une phrase comme « Il s’appuie sur le réseau de la grande distribution dont il en est fier. ».
En conclusion